Même si une grande partie de sa carrière se déroula aux États-Unis, il mourut d’ailleurs à New York, devenus sa seconde patrie (il y était venu dès 1908 avant d’être nommé en 1928 chef permanent de la Philharmonie de New York et de s’y établir lors des années fascistes), l’immense chef d’orchestre italien Arturo Toscanini (1867-1957) repose sur sa terre natale dans un cimetière aussi mythique que lui, le Monumentale de Milan, décor digne de la ville qui donna au monde la Scala.
En ce 16 janvier, soixantième anniversaire de sa mort, célébrons ce direttore d’exception dont la fabuleuse mémoire et le sacré caractère furent soulignés par tous ceux qui le connurent.

-1123.jpg

Son nom sera lié à jamais à celui de Puccini (inhumé dans sa villa de Torre del Lago Puccini, en Toscane) dont il créa La Bohème et Turandot. Ce dernier avait pris l’habitude de lui envoyer un cadeau chaque fin d’année. Or, une brouille survint entre les deux hommes (due à la jalousie de Puccini de voir « son » chef d’orchestre obtenir du succès avec d’autres compositeurs) et Puccini, ayant vraisemblablement oublié leur brouille, lui fit quand même parvenir un gâteau de Noël. Réalisant son erreur, il lui adressa le lendemain le télégramme suivant : « Panettone envoyé par erreur. Puccini ». Et reçut cette réponse : « Panettone mangé par erreur. Toscanini ».

 

Related articles