Parce que ces vers de Georges Rodenbach (1855-1898) me touchent (on comprend pourquoi Proust l’estimait) et que leur longueur excède ce que tolère un « tweet » (La chose ne me gêne pas mais le mot me dégoûte aurait chanté Brassens), je les dépose ici.
On les trouve dans la Jeunesse blanche. Par les temps que nous vivons, on ne saurait dire mieux.

Dans le deuil, dans le noir et le vide des rues,
La pluie, elle s’égoutte à travers nos remords
Comme les pleurs muets des choses disparues,
Comme les pleurs tombant de l’oeil fermé des morts
Dans le deuil, dans le noir et le vide des rues
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