C’est ainsi qu’il préférait se désigner quand les médias le présentaient comme journaliste « d’enquête » ou « d’investigation ».

Issu d’un milieu provincial modeste, Pierre PÉAN (1938-2019), qui avait débuté sa carrière à l’AFP puis à L’Express, était devenu le plus indépendant de nos journalistes, travaillant pendant des mois voire des années sur les sujets les plus sensibles : Bokassa, les avions renifleurs, la Françafrique (à ce sujet, notons que Jacques Foccart repose dans les environs, au cimetière de Luzarches), François Mitterrand au temps de Vichy, l’arrestation de Jean Moulin, la guerre au Kosovo, le génocide rwandais…

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Au cimetière (magnifiquement entretenu, au sommet de la commune, avec la forêt en lisière) de Bouffémont (Val d’Oise), sa tombe croulait encore sous les fleurs lorsque je m’y suis rendu début août, entre deux conférences.

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Son identité et sa date de naissance y avaient déjà été gravées.

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Sur un des nombreux rubans, j’ai relevé cette phrase : La vérité est souvent éclipsée mais jamais éteinte.

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J’en profite pour signaler que le baron EMPAIN, inhumé l’année dernière à quelques mètres, possède désormais un tombeau qui n’oublie pas de mentionner son surnom…

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