Ils étaient militaires et appartenaient à la 3è compagnie d’ouvriers d’artillerie des 49è et 17è bataillons de chasseurs à pied ainsi qu’au 85è de ligne.
Dans la nuit du 28 au 29 novembre 1857, ils furent victimes de l’éboulement de la terrasse de la porte principale du Fort de Vincennes. Sur ordre de Napoléon III, on les inhuma à l’ancien cimetière dans une tombe surmontée d’un obélisque au sommet duquel figure une urne drapée. Le tout est orné d’un hommage de leurs camarades.

Si le drame s’est effacé des mémoires, il n’en va pas de même de leurs noms sur la pierre du monument. Dix-huit patronymes (dont un étonnant Romulus Romain !) ici rappelés pour éveiller, qui sait, un jour l’intérêt de quelque généalogiste.

Cabirol François
Cavanie Jean
Couvreux Pantaléon
Pauly Jean
Sennac Victor
Chalandas Henry
Pradeau Frédéric
Falloux Hippolyte
Arnaud Jean-Baptiste
Fradin Louis (Caporal)
Romain Romulus (Clairon)
Piard François
Troin Honoré
Roland Jean
Daniceau François
Lebeau Firmin
Royet Jean-Louis
Bariot Claude

Tombeau collectif des victimes.

Tombeau collectif des victimes.

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