Ce n’est pas pour me vanter, mais il fait joliment chaud aujourd’hui.

Du si prolifique Eugène Labiche, né il y a pile deux cents ans, la postérité a retenu des titres emblématiques, Le Voyage de monsieur Perrichon, Un chapeau de paille d’Italie, L’Affaire de la rue de Lourcine, et des mots, tel celui-ci, tiré de 29 degrés à l’ombre, une des rares oeuvres qu’il écrivit seul.

On n’ira pas chercher sa tombe à Souvigny, le village solognot dont il fut maire (il possédait dans la commune un domaine de neuf cents hectares) mais à Paris, au cimetière Montmartre, où reposent aussi les deux autres créateurs qui enchantèrent le public du Second Empire : Alexandre Dumas fils et Jacques Offenbach.

À Labiche était toutefois réservé un désagrément cadastral : être inhumé sous le pont Caulaincourt, qu’on lança l’année où il mourut, en 1888, pour fluidifier la circulation parisienne…

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