Quatre ans et demi ont passé depuis sa mort et on ne parle plus souvent de Jérôme Savary (1942-2013).
Au columbarium du Père-Lachaise (je me souviens de la cérémonie, l’orchestre de jazz pris dans les rafales de neige ce qui aurait ravi cet apôtre du spectacle vivant qui avait dix mille idées à l’heure), rien ne distingue sa case de ses milliers de voisines. Par ailleurs, elle est est trop haut placée pour être remarquée par des yeux peu curieux.
Mais, en ce début septembre qui se donne déjà des airs d’octobre, le nom du comédien et metteur en scène commence d’être voilé par une toile d’araignée; et dès que le vent s’en mêle, elle se soulève avec légèreté.
Comme le rideau d’un théâtre…