Le 2 août 1921, Enrico Caruso rendait son dernier soupir à seulement quarante-huit ans, victime d’une septicémie consécutive à une violente dégradation de son état de santé depuis l’année précédente.
Celui que beaucoup de critiques ont qualifié de plus grand chanteur d’opéra de tous les temps était né à Naples dans une famille pauvre. Son don repéré, il parvint rapidement au pinacle, chantant sur toutes les prestigieuses scènes d’Europe ou d’Amérique et suscitant l’admiration de tous, du compositeur Giacomo Puccini au chef d’orchestre Arturo Toscanini.

 

 

Il fut aussi une des premières vedettes de l’histoire du disque et de très nombreux enregistrements nous sont parvenus.
Le voici interprétant « Nessun dorma »  (Turandot) ou encore la si célèbre mélodie napolitaine, « O sole mio ».

 

En 1986, Lucio Dalla (1943-2012) lui dédia la chanson portant son nom, devenue depuis un classique.
Le clip fut tourné précisément au « Vesuvio », l’hôtel où il mourut.

Il ne pouvait bien sûr reposer qu’à Naples, dans la chapelle familiale (tombeau que j’avais déjà évoqué ici-même, il y a sept ans), au cimetière Santa Maria del Pianto, nécropole que je vous présenterai plus longuement dans un futur article.

 

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