Après celles de Léo Chauliac, Roger Moore, Alfred Savoir, Rémy Kolpa-Kopoul, Claude Moliterni, Arnaud Hamelin, Paul Tourenne, Emmanuel Maubert, Bernard Spindler, Michel de Boüard, Gepetto Ben Glabros, Jacques Morali, Ida Rubinstein, Rodolphe de Battine, Jeanne Bloch, Pierrette Fleutiaux, Bruno Bayen, Jean-Pierre Joulin, Henri Negresco, Peter Dean, Roger Marino, Emil Cadoo et Henri Belolo et Philippe Ogouz, une nouvelle sépulture inédite de célébrité…
Il fut longtemps appelé « Monsieur Auto-Moto » sur TF1 et LCI.
Le journaliste et grand reporter (il avait débuté sa carrière en couvrant la guerre du Vietnam puis réalisé un reportage très remarqué sur les femmes voilées en Afghanistan) Yves Hervalet (1949-2008), incontestable spécialiste des sports mécaniques (en passionné, il avait même participé au Rallye de Monte-Carlo, au Paris-Dakar ainsi qu’aux 24 Heures du Mans), mourut « des suites d’une longue maladie » en janvier 2008.
Parmi ses amis, Patrick Poivre d’Arvor, qui rédigea alors ce texte :
La rédaction de TF1 est très triste depuis ce matin. Notre ami Yves Hervalet nous a quittés, victime d’un cancer dont il ne s’est jamais plaint. Il nous a donné à tous une immense leçon de courage, qui nous réconcilie avec le genre humain. Car il était d’une profonde humanité, ne jugeant jamais, ne geignant jamais.
Tout à l’heure, dans son service, « Notre époque », nous avons tous annulé nos déjeuners pour nous retrouver autour d’un casse-croûte comme il aimait en organiser quand il rentrait de sa maison du Perche, le week-end. Il y avait là tous ses amis du service, journalistes, assistantes, supérieurs hiérarchiques, en pleurs, et en même temps très fières d’avoir croisé sa route. La dernière fois qu’il a croisé la mienne c’était mardi matin à l’hôpital. La première fois c’était il y a 25 ans. Il a tout fait du grand reportage à sa grande spécialité, l’automobile, du Paris-Dakar aux 24 Heures du Mans, et à chaque fois, en tant que concurrent.
C’était un as du volant mais plutôt que de me souvenir d’un homme qui conduisait bien, je préfère me souvenir d’un homme qui se conduisait bien.
Le Journal de 13 heures diffusa cet hommage :
Je n’avais pas oublié le nom d’Yves Hervalet dont le hasard me fit retrouver la tombe il y a quelque temps lors de recherches dans le sud de la France.
Il repose face à la mer et si la dalle de son enfeu est fort triste, le cimetière offre, lui, un des plus beaux paysages de France : c’est celui de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes).