Cimetière minuscule mais de première importance car abritant la tombe du président de la République Georges Pompidou (1911-1974).
Né à Montboudif (Cantal), longtemps élu conseiller municipal à Cajarc (Lot) où il possédait une propriété, domicilié sur l’ile Saint-louis à Paris, il fut inhumé à Orvilliers où se trouvait sa résidence secondaire.
Agrégé de lettres et auteur d’une célèbre Anthologie de la poésie française, il était directeur général de la banque Rothschild lorsque le général de Gaulle en fit son directeur de cabinet puis son Premier ministre (1962-1968). Après la démission du Général, il lui succéda à l’Élysée (1969-1974). Il mourut en fonctions, d’une septicémie due à la maladie de Waldenstörm. Selon son désir, son inhumation se déroula dans une stricte intimité, dépourvue de tout apparat.
La tombe, située non loin du centre du cimetière, est recouverte d’une lourde pierre blanche, plus élevée que ses voisines. Sur la dalle n’apparaissent que ses prénom, nom, dates de naissance et de décès. Il n’est fait mention d’aucun de ses titres.
Avec lui repose désormais son épouse, Claude Pompidou (1912-2007)
qui créa et dirigea jusqu’à sa mort la Fondation portant son nom dont le but est de venir en aide aux personnes âgées, malades ou handicapées. Elle était, par ailleurs, une des femmes les plus élégantes de son temps et, comme son mari, passionnée d’art contemporain.
La seule chapelle du cimetière (au fond) abrite la dépouille de Jean-Joseph Poussot (1822-1870), prêtre missionnaire du Saint-Coeur-de-Marie, préfet apostolique du Congo.
Près de l’entrée, une petite colonne rend hommage aux défunts inhumés dans l’ancien cimetière du village.
Après avoir goûté la quiétude du lieu (l’épouvantable château d’eau en ruines, qu’on apercevait jadis derrière le mur d’enceinte, n’est plus qu’un mauvais souvenir), quitter Orvilliers en tournant le dos au cimetière puis se diriger vers celui de Civry-la-Forêt (sur la même route, il n’est distant que d’un kilomètre) où repose le comédien Alain Cuny.
