Enigme n° 43
Quelle est la personnalité à qui cette plaque funéraire est dédiée ?
La première personne à donner la bonne réponse recevra deux places pour un safari nécropolitain avec Bertrand Beyern.
Indice 1 : la maison natale du personnage à identifier est située à 5 kilomètres de sa tombe.
Indice 2 : dans une chanson sur le progrès, un des plus célèbres chanteurs français emprunte une phrase quelque peu mystérieuse à un romancier de renom. Le patronyme de ce romancier est également celui du personnage d’un film dont on parla beaucoup il y a quelques années, qui fut tourné dans la région, et même dans la commune, à identifier.
REPONSE
Les habitués du jeu qui s’y intéressaient déjà sur le site de l’AFIF ne seront pas surpris d’apprendre que cette nouvelle énigme a été résolue par Michèle et Francis, redoutables duettistes qui pourfendent les mystères nécropolitains avec autant d’efficacité que de célérité.
La tombe à identifier était celle de Julie-Victoire Daubié (1824-1874), journaliste de son état mais surtout la première femme à avoir obtenu le baccalauréat (elle fut aussi la première qu’on autorisa à s’y présenter), en 1861. Elle repose dans le cimetière (pentu et où certains monuments sont difficiles d’accès en raison d’absence d’alignements) de Fontenoy-le-Château (Vosges).
Tout près de là, ne pas manquer de se rendre à Bains-les-Bains où se trouve sa maison natale, dans le cadre étonnamment bien préservé de la Manufacture royale où travaillait son père. C’est là que furent tournées plusieurs scènes du film Indigènes, sorti en 2006, dont l’un des personnages est le caporal Leroux.
L’indice se référait au romancier Gaston Leroux, auteur du Mystère de la chambre jaune, où se trouve la célèbre phrase : Le presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat. Elle enchantait Georges Brassens qui y fit deux allusions, dans Tempête dans un bénitier (Le presbytère sans le latin/ A perdu de son charme) et Le Progrès (Mais ils feraient mieux de se taire/ Ceux qui dis’nt que le presbytère/ De son charme du vieux temps passé n’a rien perdu).
Michèle et Francis gagnent donc deux places pour m’accompagner lors d’un futur safari nécropolitain. Ils pourront à nouveau tenter leur chance à partir de l’énigme n° 48.